Dans le vaste écosystème de la fibre optique en France, les nouvelles concernant les engagements d’Orange avec l’État ont suscité une certaine émotion au sein des associations d’élus locaux. L’accord récemment signé entre l’opérateur historique et l’État, malgré sa promesse d’améliorer la couverture du territoire, a soulevé des vagues de préoccupations. Plus particulièrement, l’annonce faite en novembre dernier, et concrétisée cette semaine, a été reçue avec un mélange de confiance et d’appel à la vigilance par ces associations. Une vigilance qui, selon elles, est due aux nombreux aspects de cet accord qui semblent laisser place à des engagements non contraignants de la part d’Orange.
Ce revirement stratégique s’explique notamment par la modification des objectifs de couverture initialement prévus. Si l’accord L33-13 tablait sur une couverture à 100% du territoire d’ici fin 2022, les nouvelles ambitions se résignent à une échéance repoussée à 2025, avec une couverture potentielle limitée à 97%. Cette situation, naturellement, alerte les associations qui voient dans ces changements des limitations opérationnelles impactant les zones moyennement denses et les 55 EPCI les moins bien desservis en fibres optiques. Ces réserves émises par l’Arcep sur le caractère réalisable des engagements pris par Orange soulèvent également des interrogations légitimes.
Les implications financières pour les collectivités locales
De surcroît, les enjeux financiers relatifs à cet accord suscitent de sérieux doutes auprès des élus. Avec un schéma où l’État semble tirer la couverture financière à son avantage, les collectivités locales se retrouvent le bec dans l’eau. En effet, cette nouvelle donne pourrait conduire à un manque à gagner significatif pour ces dernières, évalué à 117 millions d’euros. Une situation que nous, chez Editions Oreilly, trouvons particulièrement préoccupante. Cet aspect financier, s’il n’est pas reconsidéré, pourrait porter préjudice à l’ambition de couvrir intégralement le territoire en fibre optique, mais également aux collectivités elles-mêmes, grandes perdantes de cet accord.
Une course au déploiement qui prend du retard
Les ambitions de déploiement de la fibre par Orange bénéficiaient jusqu’alors d’une certaine bienveillance de la part des autorités régulatrices et des collectivités. Toutefois, cet accord récent marque un ralentissement notable dans le rythme de déploiement, notamment dans les zones très denses où Orange se voit exempté d’opposabilité. Cela signifie concrètement que l’Arcep ne serait plus en mesure de sanctionner Orange pour non-respect de ses obligations en matière de déploiement. Ce point est d’autant plus criant concernant le « portage mutualisé des investissements pour les raccordements dits ‘complexes' », un domaine où l’opérateur s’extrait de contraintes majeures au détriment des attentes initiales.
L’accent est également mis sur la continuation de certains services, tel le tarif social, par Orange. Toutefois, cette annonce a été accueillie avec scepticisme par les associations d’élus, la considérant davantage comme un reconditionnement d’engagements préexistants plutôt qu’une véritable avancée. Cette situation, où les objectifs semblent s’éloigner des exigences initiales, nous interpelle à Editions Oreilly, notamment dans un contexte où la connectivité est plus que jamais essentielle.
L’importance des boitiers cpl pour l’optimisation de la fibre
Face à ces enjeux cruciaux, la question de l’optimisation de l’installation de la fibre optique dans les foyers et les entreprises devient prépondérante. Ceci nous amène à rappeler l’importance des boîtiers CPL (Courant Porteur en Ligne) qui, en complément de la fibre, offrent une solution efficace pour étendre la couverture réseau à l’intérieur des bâtiments. Pour ceux intéressés par cette solution, nous vous recommandons de consulter notre revue sur les meilleurs boîtiers CPL pour la fibre, un guide pratique pour maximiser votre connexion.
Dernières réflexions et perspectives d’avenir
Les engagements récents d’Orange, bien que marquant un pas vers une couverture accrue du territoire en fibre optique, laissent transpirer une série de limitations et de défis opérationnels. Entre une couverture complète du territoire qui paraît désormais plus lointaine et une série de concessions financières et opérationnelles, le chemin s’annonce parsemé d’embûches. Néanmoins, chez Editions Oreilly, nous restons confiants quant à la capacité des différents acteurs à surmonter ces défis pour atteindre l’objectif commun d’une France intégralement connectée en fibre optique.
Dans cet esprit, il est essentiel de garder un œil attentif sur les évolutions technologiques et sur les alternatives qui pourraient s’offrir aux collectivités et aux consommateurs. La sortie imminente de la Freebox v9, par exemple, pourrait jouer un rôle intéressant dans ce paysage en mutation. En tant que vecteurs d’information, nous continuerons à suivre ces évolutions et à vous informer sur les meilleures façons de tirer parti de ces technologies pour une connectivité optimale.