Lors de sa mise en place, le RGPD était vu comme le garant de la protection de la vie privée des internautes. Force est de constater qu’aujourd’hui, il a permis certaines dérives, ou plutôt de nouveaux débouchés, mais qui ne sont pas toujours en faveur de l’internaute.
Au tout début, le RGPD obligeait les sites internet à annoncer la couleur. Mais bien souvent, les sites internet, quand on refusait les cookies, refusait l’accès au site. De facto, il fallait accepter pour pouvoir avoir accès au contenu… Une situation où personne n’y gagne puisque l’internaute n’a pas l’info qu’il cherche et le site a moins de visiteurs.
C’est pourquoi, on a très vite pu choisir de n’accepter que certains cookies (et donc la collecte de certaines données uniquement). On l’a tous déjà fait, d’aller dans les options et de mettre en mode OFF certains paramètres.
Sauf que lorsqu’on laisse le choix à l’internaute d’accepter ou non, le site internet, lui, n’y gagne pas grand-chose. Ou en tout cas, beaucoup moins qu’avant. Et c’est là que certains développeurs ont trouvé des parades, légales, mais handicapantes ou pas intéressante pour l’internaute.
Ainsi, certains sites internet proposent désormais de naviguer sans devoir accepter quelque cookie que ce soit. Cependant, il faut passer à la caisse via un paiement. Pas que cela ait coûter une infrastructure ou quoi que ce soit. Mais plutôt, parce que ne pas pouvoir récolter de données, c’est aussi ne pas pouvoir proposer de pub ciblée. Or, une pub non ciblée rapporte 50 % de moins qu’un ciblage. Un fameux trou pour les sites qui en vivent…
Une seconde parade, assez régulière, c’est d’offrir un service moindre à l’internaute. Certes, il aura l’info qu’il cherche… Mais le site sera beaucoup plus lent, ou il n’aura pas accès à l’info complète sans payer. C’est le cas, par exemple, sur le site du Monde…
Encore une fois, parti d’une bonne intention, on observe les nombreuses dérives liées à l’argent…