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Facebook subit une immense panne

C’est un grand coup de tonnerre qui a frappé Menlo Park et toute la Silicon Valley en cette nouvelle semaine d’octobre. Peu après les révélations d’une lanceuse d’alerte, accessoirement ancienne employée Facebook, les réseaux et applications Facebook ont subi une panne majeure, rendant impossible l’accès aux quatre services majeurs du groupe dirigé par Mark Zuckerberg : Facebook, Messenger, WhatsApp et Instagram. 

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Peur sur Facebook

Si la panne fut par la suite attribuée à un problème de serveurs – nous y reviendrons – de nombreux spécialistes ont d’abord cru voir un lien avec les déclarations de cette fameuse ancienne employée ayant annoncé à différents organes de presse et organes de sécurité américains, que les notes internes de l’entreprise poussaient à une rentabilité plus importante que la sécurité des données des utilisateurs. Un discours contradictoire à celui tenu par le PDG du groupe durant la même période. 

Une panne subite

Apparue peu après 18 heures en France, la panne aura eu le mérite d’apparaître en début de journée sur la côte Pacifique. 

Fort heureusement pour l’entreprise, un grand nombre d’employés se trouvaient donc à leur poste de travail et furent rapidement aptes à travailler sur un problème faisant chaque minute, perdre des sommes exorbitantes à l’entreprise. Mettant en péril certaines sécurités informatiques internes et externes et créant indirectement, un climat de peur pour un grand nombre d’entreprises, dont les activités principales se trouvent sur les fonctionnalités de l’entreprise, cette panne n’aura pas heurté que les employés et l’entreprise elle-même, preuve de son immense aura et utilité auprès de milliards d’utilisateurs. 

Les réseaux de Facebook inaccessibles 

Le réseau social fut donc inaccessible jusqu’à minuit environ, heure à laquelle les utilisateurs du monde entier ont pu retrouver l’accès à Facebook et Messenger. Même chose pour WhatsApp qui reste à ce jour, l’un des réseaux de messagerie instantanée les plus utilisés dans le monde. De plus en plus, il est même privilégié par une grande partie de la population, ce qui a lors de cette panne longue de plusieurs heures, totalement altéré les communications à travers la planète. 

WhatsApp est la propriété de Facebook Inc. depuis 2014 
WhatsApp est la propriété de Facebook Inc. depuis 2014 

Il en va de même pour Instagram, propriété du groupe Facebook depuis 2012, soit deux ans après le lancement initial du réseau social photographique s’étant ces dernières années, grandement mué avec de nouvelles fonctionnalités. Il n’était donc pas possible, en cette fin de lundi 4 octobre 2021, d’interagir avec ses amis ou de faire défiler un grand nombre de photos et autres stories, que ce soit sur l’application mobile ou directement depuis les plateformes web. 

Impossible de suivre ses amis, ses stars préférées comme des sportifs professionnels ou des joueurs de poker, eux aussi présents en masse sur Instagram. Bien que cette panne n’ait pris effet que quelques heures, elle a semblé être une éternité pour un grand nombre d’utilisateurs, habitués presque mécaniquement à lancer ces applications. 

D’autres réseaux profitent de cette panne générale 

Loin des serveurs de Facebook, d’autres entreprises dites concurrentes ou symboles, elles aussi, d’un divertissement numérique généralisé de nos jours, ont profité du « shutdown » de Facebook et Cie pour attirer un nombre important d’internautes ce soir-là. 

C’est naturellement le cas de Twitter, mais également de Twitch et YouTube, qui ont vu leurs contenus et leurs diffusions lives être pris d’assauts par des utilisateurs découvrant parfois les nouvelles fonctionnalités proposées par ces réseaux. 

Une panne de serveur à l’origine ? 

Dès lors que les techniciens et autres acteurs majeurs de la sécurité Facebook furent rassurés, ils n’ont pas tardé à communiquer tôt dans ce qui était alors, l’après-midi à l’ouest des États-Unis. Aucunement, l’entreprise était la cible d’une cyberattaque, de quoi rassurer les investisseurs et actionnaires après de longues minutes d’angoisse.

Le directeur technique de l’entreprise a alors parlé grossièrement de « problèmes réseaux », établis plus précisément comme des « changements de configuration dans le backbone ». Pour plusieurs spécialistes indépendants et suite à ces déclarations, cela pourrait ressembler à une erreur humaine importante durant une maintenance sur les protocoles d’aiguillage. Une erreur qui coûterait cher, très cher…