Les exigences environnementales et les véhicules autonomes ne sont pas les seuls défis auxquels l’industrie automobile est confrontée. Selon les recherches, la grande majorité des managers pensent que la révolution numérique va changer le business model du secteur automobile. Les canaux de vente et de contact de ce secteur sont dépassés. Ces processus doivent être digitalisés, car les clients se sont habitués aux canaux digitaux. Si l’industrie automobile n’emboîte pas le pas, elle sera laissée pour compte.
La nécessaire transformation digitale du secteur automobile
L’industrie automobile est une industrie traditionnelle qui a besoin d’une révolution numérique. Bien qu’elle repose sur d’énormes quantités de matières premières et de ressources humaines, la numérisation est essentielle à son développement.
La numérisation améliorerait principalement la vente des véhicules et leur distribution. Le contact avec le client sera beaucoup plus facile à travers une agence de communication automobile. De nombreux acheteurs potentiels de voitures se fient aux avis des internautes avant de se rendre chez un concessionnaire automobile. Internet est souvent le lieu où se prennent les décisions liées à l’achat d’un véhicule donné. Une visite dans une salle d’exposition automobile ne sert qu’à finaliser la transaction.
L’une des techniques de vente les plus modernes est le marketing d’influence, qui dans le cas de l’industrie automobile peut se substituer aux essais routiers. Jusqu’ici, les essais routiers décidaient de l’achat d’une voiture donnée. Ce n’est maintenant plus le cas. Les clients sont de plus en plus souvent influencés par les essais routiers réalisés par des influenceurs, en qui ils ont confiance. Dans certains cas, les influenceurs des réseaux sociaux peuvent les convaincre ou les décourager d’acheter un modèle de voiture donné. S’adapter à cette tendance est aujourd’hui un défi pour l’industrie automobile.
La digitalisation : une aubaine pour le secteur automobile
Les informations diffusées sur Internet influencent très souvent le modèle économique. C’est une tendance populaire parmi les consommateurs qui, d’après les avis sur Internet, sont prêts à louer des voitures pour de courtes et longues périodes, ainsi qu’à faire du covoiturage.
Les entreprises de fabrication de véhicules et les distributeurs automobiles devront changer leur modèle économique pour répondre à la révolution numérique. Ils doivent se faire à la réalité que les consommateurs peuvent commander en ligne une voiture en quelques clics. Il y a quelques années, ce n’était pas possible. La numérisation atteindra toutes les industries, même les plus traditionnelles.
Plus le nombre d’activités de la marque sur internet est élevé, plus les chances de vendre ses produits sont grandes. C’est également le cas de l’industrie automobile qui, il y a encore quelques années, ne proposait pas de vente de voiture en ligne avec livraison à domicile. Aujourd’hui, même les industries les plus traditionnelles, doivent s’adapter au fait que l’achat de biens est possible en quelques clics.
La digitalisation : l’avenir le plus certain du secteur automobile
Les conséquences du refus de la digitalisation peuvent être graves car, les entreprises et les industries qui n’utilisent pas les nouvelles technologies pourraient bientôt disparaître du marché. Elles cesseront d’avoir de l’importance surtout pour la jeune génération de consommateurs, habituée à la numérisation. Cette dernière ne sera bientôt plus intéressée par les services des entreprises disponibles uniquement hors ligne.
Google, Amazon et Facebook changent le comportement des gens en leur apprenant à utiliser des appareils numériques et des canaux de communication digitaux. C’est pourquoi les entreprises appartenant à la « vieille économie » n’ont pas le choix. Elles doivent suivre cette voie ou elles seront remplacées par de nouveaux acteurs. Amazon a déjà commencé à vendre des voitures et si les constructeurs automobiles ne réagissent pas, ils perdront leur part de marché au profit d’Amazon. Ils doivent agir et ce n’est pas une question de préférence, mais de survie dans les réalités de la nouvelle économie.