Techland revient aux sources avec Dying Light : The Beast, véritable successeur spirituel de la série

Techland revient aux sources avec Dying Light : The Beast, véritable successeur spirituel de la série

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Je viens de mettre la main sur un premier aperçu de Dying Light: The Beast pendant le Summer Game Fest, et je dois dire que j’ai été bluffé ! Après avoir passé une heure en démo, je peux confirmer que Techland semble avoir compris les erreurs commises avec Dying Light 2. C’est comme retrouver un vieil ami qu’on avait perdu de vue. Un peu comme quand j’avais redécouvert les secrets des armures dwemer dans Skyrim après des années d’absence.

Le retour aux racines qui ravive la flamme de la série

Dans un entretien franc que j’ai pu consulter, Tymon Smektała, directeur de la franchise, n’a pas mâché ses mots concernant Dying Light 2 : « Nous avons oublié ce qui faisait l’essence de la série. Nous avons perdu ce côté menaçant, cette tension, cette horreur. » Un aveu rare dans l’industrie, mais terriblement rafraîchissant.

Le premier opus avait cette atmosphère unique où chaque élément s’imbriquait parfaitement. Dans The Beast, tu retrouves cette sensation d’être véritablement seul face à une horde de zombies. Plus de dialogues alambiqués ou de choix narratifs confus comme dans le deuxième épisode. Techland revient à l’essentiel.

Kyle Crane fait son grand retour ! Ce personnage emblématique du premier jeu reprend du service, et franchement, c’est une excellente nouvelle. J’ai toujours trouvé que son absence dans le 2 avait créé un vide difficile à combler.

The Beast abandonne la ville surpeuplée et étouffante du précédent titre pour un environnement qui rappelle davantage les zones du premier Dying Light. J’ai particulièrement apprécié le level design qui te force constamment à prendre des décisions : sauter sur ce toit ? Longer cette corniche ? Descendre au niveau de la rue ? Durant ma session, j’ai mordu la poussière quatre fois à cause de mauvais choix de parkour, ce qui ne m’arrivait quasiment jamais dans Dying Light 2.

Un véritable Dying Light 3 qui ne dit pas son nom

Ne vous laissez pas tromper par l’absence de numéro dans le titre ! Selon Smektała lui-même : « Pour nous, c’est réellement Dying Light 3 ». Le jeu offre une carte entièrement nouvelle, des personnages inédits et une histoire complète qui prendrait environ 37 heures pour être bouclée avec les quêtes secondaires.

Pourquoi ne pas l’avoir simplement appelé Dying Light 3 ? D’après ce que j’ai compris, le projet a démarré avec des ambitions plus modestes, mais l’excitation autour du retour de Kyle Crane et les possibilités offertes par leur moteur amélioré ont transformé ce qui devait être une expansion en un jeu complet.

Les armes à feu font leur grand retour, contrairement à Dying Light 2 qui mettait l’accent sur le combat au corps à corps. Voici les principales nouveautés qui m’ont marqué :

  • Réintroduction des armes à feu dès le début du jeu
  • Ajout de nouvelles armes comme le lance-flammes
  • La forme « Beast » de Kyle, qui se déclenche après avoir pris des dégâts
  • Conduite de véhicules pour traverser la carte plus rapidement
  • Interface utilisateur améliorée (mais encore un peu brouillonne)

Une expérience survivaliste plus intense et viscérale

Le premier Dying Light était un jeu hardcore de survie horrifique en monde ouvert. C’est précisément cette recette que Techland cherche à reproduire avec The Beast. Fini les compromis pour plaire au grand public, on revient à ce qui a fait le succès de la franchise.

Aspect Dying Light 1 Dying Light 2 Dying Light: The Beast
Protagoniste Kyle Crane Aiden Caldwell Kyle Crane
Armes à feu Nombreuses Limitées (arcs/arbalètes) Variées et puissantes
Ambiance Survie horrifique « Apocalypse médiévale » Retour à l’horreur pure

J’ai eu l’impression de retrouver la tension permanente qui faisait battre mon cœur à tout rompre dans le premier opus. Cette sensation que chaque erreur pouvait être fatale, que chaque expédition nocturne était un pari risqué.

Sortie prévue pour le 22 août 2025, The Beast s’annonce comme la meilleure itération de Dying Light jamais créée selon son directeur. À en juger par mon temps de jeu, je suis plutôt enclin à le croire. Ce retour aux fondamentaux pourrait bien être exactement ce dont la série avait besoin pour retrouver sa place parmi les meilleures expériences de survie en monde ouvert.

Romain
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