Promotion illégale de NFT BAYC : plusieurs célébrités sont dans le pétrin

Promotion illégale de NFT BAYC : plusieurs célébrités sont dans le pétrin

Les entreprises populaires qui se sont fait un nom sur le web3 ne sont pas à l’abri de la structure juvénile de l’internet des blockchains. Cette technologie certainement innovante est encore soumise à plusieurs failles. D’ailleurs, même l’internet web2 tel qu’on le connaît depuis un moment présente toujours des failles et des risques.

Depuis la fin de la semaine dernière, un recours collectif sur une affaire d’escroquerie concernant des célébrités et BAYC. Une fois de plus Yuga Labs est traîné en justice pour ses populaires NFT promus par Madonna, Snoop Dog, et d’autres stars. Cette affaire est à surveiller de près sachant que Yuga Labs n’a pas l’intention de céder aux accusations.

Que dit le recours collectif ?

Un groupe de collectionneurs de NFT qui s’est intéressé aux BAYC a décidé de dénoncer Yuga Labs. Ce groupe a également émis sa déception vis-à-vis des célébrités qui ont promus le projet dont Paris Hilton, Justin Bieber et Madonna. Cette liste est très courte, sachant que les accusateurs ont énumérés 37 célébrités dans le recours collectif.

Le créateur du Bored Ape Yacht Club et les célébrités qui ont fait sa promotion ne sont pas les seuls accusés dans cette histoire. En effet, le recours collectif pointe aussi du doigt la plateforme d’échange de cryptomonnaies MoonPay. Cette dernière aurait participé à la facilitation des échanges d’actifs dans l’affaire d’escroquerie.

Guy Oseary, le manager milliardaire de plusieurs célébrités a aussi eu son nom sali dans cette affaire. Le manager aurait été le payeur direct et secret des célébrités qui ont accepté de faire la promotion des NFTs BAYC. Sans son intervention, ces célébrités n’auraient pas acceptées d’être les têtes de la collection privée BAYC.

Les collectionneurs sont notamment mécontents de cette collaboration entre Yuga Labs, MoonPay, Guy Oseary et les célébrités en raison de la non transparence de leurs activités.

Que dit le recours collectif ?

Dix chefs d’accusation

Les accusateurs disent ne pas accepter le fait que les célébrités n’ont jamais parlé de leurs gains réels dans la promotion des BAYC. Apparement, elles se seraient exponentiellement enrichies sur le dos des amateurs de NFT grâce aux manigances, mais n’ont rien dit. Aucune des têtes de BAYC n’a en effet fait une déclaration publique de ses gains sur la plateforme.

Toujours à la partie accusatrice de dénoncer Yuga Labs et consort pour violation des lois californiennes sur la protection des consommateurs. D’autres plaintes figurent dans les chefs d’accusation. Le groupe qui a fait entendre sa voix a engagé le cabinet d’avocats Scott+Scott pour le défendre dans l’affaire.

De son côté Yuga Labs a fait comprendre qu’ils ne comptent pas laisser cette histoire ternir leur réputation. L’entreprise dit que ces accusations sont faites sans preuves. Ensuite, elle a déclaré que la partie accusatrice prend une position de parasite dans cette affaire. Ces accusations ont pour seul but de soutirer de l’argent à Yuga Labs et à ceux qui ont participé à la promotion de son projet BAYC.

En bref, le bras de fer continue et Yuga Labs et ses amis ne comptent pas se laisser faire.