Des observateurs ont mentionné que la taille du métaverse augmentera de 426,9 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2027, ce qui en fait l’un des lieux les plus importants pour les entreprises et les utilisateurs individuels qui tentent d’étendre leur portée. D’ailleurs, les mêmes chercheurs et observateurs rapportent que les transactions augmenteront de 600 000 en 2022 à 9,8 millions en 2027. De ce fait, la majorité des lieux dans le monde ont commencé à développer une existence virtuelle et récemment, l’Afrique, l’Ukraine et le Costa Rica ont fait leur entrée dans le métaverse.
Le but du Metaverse dans ces pays
Avec Africarare, les Africains, mêm ceux du Centrafrique auront accès à ce nouvel environnement et pourront s’épanouir en termes de productivité créative. Une entreprise de données aux racines autrichiennes a récemment acheté un village 6×6 dans l’Ubuntuland pour renforcer sa présence et s’engager avec d’autres entreprises dans cette région du métaverse pour assurer la stratégie. Pour mieux comprendre la population croissante de l’Afrique, le World Data Lab entend utiliser cette collaboration pour promouvoir la sensibilisation à des questions importantes par le biais de projets en ligne, comme la création d’une « métaversité » de la science des données. Le jeton UBUNTU, basé sur la blockchain Ethereum et mis à disposition cette année, sera utilisé par les utilisateurs d’Ubuntuland comme sa monnaie.
Quant au Costa Rica, ce sera le projet Aloki initié par Bartek Lechowski qui lui permettra de connecter les gens à la nature. Tout se fera grâce à la blockchain sur une base de play-to-own et le but est de permettre aux utilisateurs de bâtir un avenir durable pour le Costa Rica et la planète. Le projet Aloki permettrait aussi de planter près de 10 000 arbres dans une forêt tropicale. Pour le cas de l’Ukraine, l’introduction dans le métaverse a pour but de découvrir l’importance du patrimoine culturel du pays. Le projet porte le nom de Heritage Hub et ce métaverse pourrait aussi contribuer au développement du tourisme numérique et à terme, ce projet aidera le pays à se relever après la guerre.
L’objectif de favoriser l’adoption
Notez qu’une étude menée auprès du Forum économique mondial a découvert que la moitié des adultes dans près de 29 pays connaissent le métaverse. La même étude a également révélé que l’engouement pour l’adoption du Métaverse est nettement plus élevé dans les pays émergents que dans la plupart des pays à revenu élevé. Alors qu’ils sont moins d’un tiers au Japon, en Grande-Bretagne, en Belgique, au Canada, en France et en Allemagne, plus de deux tiers des habitants de la Chine, du Pérou, de l’Inde, de l’Arabie saoudite et de la Colombie expriment une opinion favorable à l’égard de la réalité étendue.
On estime alors que l’éducation est cruciale pour promouvoir l’adoption et la rendre accessible afin de sensibiliser les Africains et le grand public à la communauté mondiale, de présenter les nouvelles technologies aux communautés locales et de leur ouvrir des perspectives. On a également souligné qu’un Metaverse ayant un but précis sera nécessaire pour progresser, mais qu’il ne suffira pas de modifier les routines quotidiennes pour qu’il soit largement accepté. Les utilisateurs de cette technologie doivent comprendre les avantages qu’ils en tireront ; par exemple, le fait de proposer des expériences personnalisées encouragerait l’adoption, car, malgré la capacité limitée du métaverse à fournir une représentation fidèle de la réalité, ce projet a le potentiel de démocratiser l’accès à la nature sur le long terme.