Les miniers africains s'imposent et s'offrent des services NFT

Les miniers africains s’imposent et s’offrent des services NFT

Les miniers Africains s’appuient du service des NFT pour remédier à la lourdeur économique entraînée par le surcoût d’exploitation. C’est à l’entreprise canadienne Madison Metals d’expérimenter cette stratégie. Le projet est réalisé en collaboration avec Lux Partners Limited, une entreprise financière sur la blockchain.

Madison Metals est dans l’exploitation de l’uranium depuis 50 et possède 22 mines en Namibie. Ce sera donc dans ce contexte que l’entreprise mènera son projet.

Les observateurs voient dans ce projet le côté purement lucratif d’un côté. D’une autre part, les analystes y voient une opportunité pour soutenir une exploitation indispensable à la communauté.

Adosser la valeur de l’U308 à un NFT

Le prix de l’U308 est transposé sur un NFT ; c’est ainsi que fonctionne cette technique. Acheter un NFT U308 revient alors à acheter de l’U308. Le détenteur de NFT peut ensuite investir son U308 virtuel en bourse pour en faire des bénéfices selon la fluctuation de la valeur de l’uranium.

Duane Parham le directeur de Madison Metals a expliqué que les tokens d’U308 sont valorisés à 1 livre. Pour ce projet, l’entreprise d’exploitation minière prévoit d’extraire 20 millions de livres d’uranium. Lux se charge ensuite de faire circuler cette valeur au sein de la communauté web3. Jusqu’à ce jour, Madison Metals et Lux ont récolté 5 millions de dollars.

Adosser la valeur de l'U308 à un NFT

Les observateurs émettent des avis différents

Les avis divergent sur ce projet d’exploitation d’uranium associé au service des NFT. Certains estiment que le projet est purement lucratif pour les exploitants. D’autres soutiennent l’idée d’une innovation économique pour les petits investisseurs investis sur le web3.

De ceux-là d’ailleurs, une poignée se trouve dans les pays en voie de développement et ils estiment intéressant de pouvoir investir dans un NFT dont la valeur est adossée à un produit utilitaire.

Les puristes du web3 voient en ce projet une opportunité d’expansion de plus pour l’internet de la blockchain. L’implication entrepreneuriale des secteurs d’envergure sur le web3 renforce les racines de ce dernier.

Une nouvelle stratégie de financement

Duane Parham a évoqué la difficulté de financement que rencontrent les entreprises d’exploitation minière. Les investisseurs sont pour la plupart investis dans l’exploitation de l’énergie verte et écoresponsable. C’est tout à fait louable, mais il va s’en dire que la communauté humaine a encore besoin de l’uranium.

Pour soutenir la production, les entreprises sont obligées de revoir leur stratégie marketing et s’appuyer sur les NFT semble judicieux.

Dispatcher le produit en NFT permet de le revendre en plusieurs lots à des acheteurs différents. Les financeurs cibles ne sont plus uniquement les institutions financières et les grandes entreprises. Tout le monde peut devenir actionnaire et ce partage des charges financières devient plus commode pour les entreprises d’exploitation.

Bien entendu, tous les acteurs de ce système sans exception font des bénéfices sur les investissements.

Cet épisode révèle une fois de plus des potentiels économiques du web3. La démocratisation des NFT et des cryptomonnaies gagne petit à petit le monde. Au Moyen Orient, les cryptomonnaies ont déjà la cote, en Afrique, les investisseurs s’y intéressent de plus en plus. Dans les pays occidentaux, la finance décentralisée est une mine d’or.

Sommes-nous aux prémices de la réalité économique de demain ?