Resident Evil 4 VR test

Resident Evil 4 VR : Test du jeu sur Oculus Quest 2, avis et astuces

Resident Evil 4 VR est un titre exclusif à l’Oculus Quest et uniquement en VR. Et si ce titre est en réalité la réédition du jeu vidéo du même nom, il n’en reste pas moins novateur. L’ajout de la VR à une franchise comme Resident Evil rend réellement les choses plus intéressantes. Il faut dire que dès le premier titre, l’ambiance y était. A cause du mauvais jeu de caméra, ou grâce à celui-ci, on se fait surprendre toutes les 5 minutes. Avec l’amélioration des techniques, ce type de problèmes avait disparu de RE 4, mais on se faisait quand même surprendre plus qu’à son tour. Avec l’ajout de réalité virtuelle, on en met une couche supplémentaire. Pour le reste, courir, shooter, survivre, la base du FPS de survival shooter, quoi !

Avis & Test de Resident Evil 4 VR disponible sur Oculus Quest 2

Comme on l’a dit dans l’intro, le jeu n’est pas nouveau. Mais la version du 4 en VR, elle l’est ! Du coup, on sent bien la pate des développeurs qui ont repensé les mouvements. Ils sont plus fluides, rapides, comme dans un jeu d’aujourd’hui. Comme ça, même si on joue à un ancien jeu, le jeu n’empêche pas les réflexes rapides. Et si cela déplait aux puristes, c’est pas grave… Car il y a un mode « à l’ancienne » qui permet de retrouver les déplacements d’antan (lol). Par exemple, avec cette option activée, il n’est plus possible de bouger latéralement avec le stick gauche. Petit conseil : il faut vraiment se mettre dans le mood et ne pas oublier qu’on joue dans cette config’ quand on se fait submerger par les ennemis.

Là où on est vraiment surpris, c’est la compatibilité si forte entre la VR et ce titre. Deux modes sont disponibles dont un immersif que l’on conseille vraiment ! Il est entièrement prévu pour jouer debout, attraper les armes avec sa main, se déplacer, combattre. Tout est ultra naturel. En fait, en jouant ainsi, on s’y croirait presque. Et surtout, on se dit que d’ici 10 ou peut-être 15 ans, ce type de jouabilité fera l’unanimité avec le développement d’outils encore plus efficaces que l’Oculus Quest 2. Et pourtant, l’OQ2 n’a pas à rougir de sa performance ! Bon, si jouer de bout n’est pas une option, il reste l’autre mode… Mais il est beaucoup moins immersif !

Et surtout, on va passer à côté de l’expérience unique de VIVRE le QTE. Oui, vivre en majuscules, en grand, affiché sur une énorme pancarte. Car les QTE dans Resident Evil, c’est la croix et la bannière pour les réussir. Surtout s’y on n’est pas doué… Alors avec la VR, il va falloir les vivre en secouant ou en bougeant les contrôleurs dans tous les sens… Be ready !

Enfin, un petit point sur l’histoire. Court le point… Car l’histoire n’est pas différente de Resident Evil 4 pas VR. Les armes sont identiques, le marchand répond aussi présent et il faudra gérer son inventaire… la base, donc !

Ce qu’on aime :

  • Le mode immersif (on est encore coincé dedans en écrivant ces lignes)
  • Les réglages pour paramétrer / personnaliser le jeu
  • Le rythme et l’ambiance d’un Resident Evil

Ce qu’on aime moins :

  • L’âge du jeu
  • Pas de réelle nouveautés (si ce n’est la VR)
Resident Evil 4 VR test
Maîtriser l’environnement donnera un avantage certain face à des hordes d’ennemis

Quelques astuces pour devenir meilleur sur Resident Evil 4 VR

Le jeu n’a pas changé, ce n’est que la VR qui arrive en plus. Pour ceux qui n’ont jamais joué à un Resident Evil moderne, il faut se mettre en mode shooter et penser aux basiques.

Par exemple, toujours viser la tête, car souvent les muns font défaut et c’est un bon moyen de les économiser. Parfois, les ennemis sont en surnombre, et l’objectif premier est alors de se mettre à l’abri. Il faut se servir de l’environnement, qui offre souvent de bonnes solutions. Se mettre en hauteur, par exemple, pour empêcher les ennemis de venir au càc. Ou barricader une porte pour les ralentir et former un goulot d’étranglement grâce auquel on peut tous les tuer sans se faire avoir. Et si les ennemis sont vraiment très nombreux, la fuite n’est pas qu’une solution pour les lâches. Le jeu encourage même parfois à ne pas combattre.

Tout au long de l’histoire, on croise des collectables. Au premier titre desquels, il y a les herbes. En les combinant, on obtient des effets différents. Des soins, par exemple, ou encore une amélioration de la santé. Il faut en tirer parti !