Simple, facile à prendre en main et qui donne un max de fun. Voilà comment on pourrait résumer Pistol Whip. Alors certes, il reste assez comment dans le sens où il s’agit d’un rail shooter. Le joueur incarne un personnage sans nom ni visage et commence à tirer sur tous les ennemis qui se présentent sur son chemin. Le concept est connu, mais il ait toujours autant d’effet. D’autant qu’avec l’Oculus Quest 2, on va devoir bouger dans tous les sens pour éviter les tirs ennemis ainsi que les obstacles qui se dressent sur notre chemin !
Avis & Test de Pistol Whip disponible sur Oculus Quest 2
Pistol Whip, c’est un savant mélange d’éléments qui mis ensemble font mouche. Le jeu intègre 3 niveaux de difficulté pour donner plus ou moins de challenge au joueur. Mais le challenge ne réside pas nécessairement là où on l’attend. En effet, on pourrait croire qu’avec un jeu de tir, toute la difficulté sera mise sur la précision des tirs. Que nenni !
En effet, la visée est hyper assistée. Il suffit de viser plus ou moins vers l’ennemi pour le toucher. C’est encore au-delà de l’aim assist dont bénéficie les joueurs sur console !!
Si la difficulté ne se cacha pas là, c’est parce qu’elle se cache ailleurs ! en l’occurrence, dans la santé de son propre personnage. On est en mode quasi réel puisqu’avec deux balles dans le caisson, on est déjà marron ! Oui, le personnage est très fragile et il faudra y mettre du sien pour pouvoir terminer un niveau ! Même en facile, ce n’est pas du tout cuit !
Du coup, pour terminer un niveau, il faudra se jeter corps et âme dans le game. Pour cela, il faut bouger comme si on était réellement le personnage. Note pour le gamer : prévoir suffisamment d’espace autour de soi…
Le parcours entre le début et la fin d’un niveau implique qu’il faut se jeter à terre, s’accroupir, esquiver, se contorsionner. Et aussi profiter d’un checkpoint ou d’une opportunité d’exécution pour remonter un peu sa barre de vie.
Pistol Whip n’est donc pas tellement un jeu au pistol, mais plutôt un parcours du combattant.
A ce titre, il faut quand même souligner… Celui qui commence sans s’être échauffer risque clairement un claquage d’un muscle ou de se faire mal (au dos, aux jambes, etc.). Aussi, on conseille réellement de se mettre en forme et de s’échauffer un petit peu.
Au bout d’une bonne demi-heure de jeu, le joueur en sort lessivé, comme s’il avait réellement fait du sport.
Seul bémol du jeu, le nombre de niveau et leur régularité. Les ennemis poppent toujours aux mêmes endroits, toujours sur le rythme de la musique. Seul leur nombre change en fonction de la difficulté. Du coup, à partir d’un certain moment, on connait l’ordre des ennemis.
Ce qu’on aime :
- Aucune difficulté à le prendre en main
- Pas mal de rythme
- Se laisse rejouer pour qu’on puisse s’améliorer
Ce qu’on aime moins :
- Nécessite un échauffement, contrairement d’autres jeux
- Niveaux trop similaires et trop peu nombreux
Quelques astuces pour devenir meilleur sur Pistol Whip
Comme les dernières lignes laissent l’entendre, Pistol Whip n’est pas un jeu de précision. Du coup, lors des tirs, rien ne sert de tenter headshot sur headshot. En réalité, ils ne rapportent pas de bonus. Autant se focaliser sur le corps. Il est plus gros et offre une meilleure cible. D’autant plus que le score se calcule sur la nécessité de corriger le tir. Au plus le tir doit être corrigé, au moins on reçoit de points. Alors, autant viser une cible facile, ce qui permet d’engranger le max de points à chaque fois pour un top score.
Ensuite, l’évitement permettra de bien scorer. En effet, enchaîner des tirs sans se faire toucher offre un bonus multiplicateur. Le max est x8. Mais à chaque fois qu’un tir touche le joueur, ce bonus de multiplication diminue et il faut plusieurs tirs pour remonter. Cela fait rapidement perdre de précieux points !