Beat Saber, jamais entendu parler ? Peut-être que son cousin (du même style) Fruit Ninja rappellera de bons souvenirs à certains… En effet, le concept est le même pour les deux jeux. Armé de son Oculus Touch, le joueur doit briser les blocs qui défilent devant lui à l’aide de la manette Oculus Touch. Occasionnellement, il faudra également esquiver certains objets, ce qui force le joueur à devoir rester mobile. Parfois, certains blocs sont surmontés d’une bombe et il ne faut pas y toucher. Les bases du jeu sont simples et évidemment, on plus on tranche de blocs, au plus on gagne des points.
Avis & Test de Beat Saber disponible sur Oculus Quest 2
Alors certes, dans l’intro, on semble faire très vite le tour du jeu… limite, ça donne l’impression que le jeu est trop basique et ne vaut pas le détour. Vrai et faux, on va expliquer…
Oui, le jeu est relativement basique. Le scénario tient en moins de deux lignes. A noter que c’est également vrai pour des titres AAA comme Doom Eternal également ! Mais ce n’est pas parce que le concept est simple qu’il ne peut pas faire mouche.
En niveau de base, le jeu est plus qu’abordable pour quelqu’un qui a l’habitude de l’Oculus Quest 2. Sans doute un peu moins pour celui qui ne connait pas bien l’appareil. Parce que le but est tout de même de se repérer dans l’espace du jeu et d’y bouger (grâce au Touch). Une fois qu’on est bien dans le move et qu’on a compris les bases du maniement des deux sabres laser, on peut passer à la suite.
A suite, ça se révèle être des obstacles qui poppent à gauche, à droite, en-dessous et qui nous force à bouger pour les éviter. Idem pour les gros blocs avec des bombes auxquels il ne vaut mieux pas toucher.
Oui, ça peut paraître simple…. Enfin, jusqu’à ce qu’on s’y mette vraiment. Et en fait, il va quand même falloir plus que 5 minutes pour comprendre les ficelles et parvenir à faire un score honorable.
A force de patience, le jeu commence à entrer et on se dit qu’on a fait le tour. Que nenni ! C’est là qu’on passe en mode « expert. » Là, il faut être prêt à suer sang et eau. Les blocs peuvent se superposer ou s’inverser. Les sabres doivent aussi bien aller à gauche qu’à droite. Pour faire simple : ce n’est pas de tout repos ! Il faut sans cesse changer de position, garder un œil sur les prochains blocs qui arrivent pour ne pas se mettre en difficulté, etc.
En fin de partie, le score est calculé sur la base des blocs découpés. Suivant le tranchage, les points par bloc sont plus ou moins important et on obtient un bonus si on parvient à tous les trancher.
En bref, derrière son petit air de jeu du dimanche avec les enfants, se cache un jeu bien difficile à maîtriser, surtout si on vise un top score.
Ce qu’on aime :
- La simplicité d’y jouer
- Un concept qui fait mouche
- Des possibilités de modding
Ce qu’on aime moins :
- Scénario pauvre
- Longévité du jeu avant de trouver ça répétitif
Quelques astuces pour devenir meilleur sur Beat Saber
Pour devenir bon à Beat Saber, il n’y a pas de secret. Il va falloir s’entraîner. On va oser… C’est en forgeant qu’on devient forgeron ; ça vaut pour ce titre. Il n’y a pas de piège et chaque motif a un mode de fonctionnement. C’est en recommençant encore et encore qu’on parvienne à les distinguer à l’instinct et qu’on peut mieux passer les différentes séries de blocs.
Ce qui aidera également, c’est d’être dans une bonne situation. Le jeu demande de la dextérité et il faut donc se relâcher et sentir le jeu. Entre autres, grâce à la musique. Avoir des mouvements fluides qui accompagnent les sabres sera d’une grande aide. Rien ne sert d’appréhender le jeu en mode bucheron à grand renfort de coups secs. Ce sera même contreproductif. Comme au golf, on accompagne la balle (ici le sabre) jusqu’au bout.
Enfin, autant le visuel est fort sympa dans Beat Saber sur Oculus Quest 2, autant il peut être distrayant. Via le menu des options, il est possible d’activer ou désactiver le HUD, les débris, l’intensité de la piste, les lumières, le SFX, etc. Rien de tel qu’un peu de paramétrage !