retard high tech

L’high tech sera-t-il touché par les rythmes de production en Chine ?

Ce n’est un secret pour personne, la conjoncture actuelle n’est pas des plus propices pour une offre pléthorique et bon marché.

En effet, plusieurs phénomènes se combinent pour créer un climat de rareté où le consommateur ne sait pas quand il aura accès à certains biens, ni même s’il y aura accès.

Si on regarde ce qui se passe actuellement dans le monde de l’automobile, on s’aperçoit très rapidement que les délais s’allongent de semaine en semaine. Pour certains modèles l’attente peut dépasser les 12 mois. C’est le cas pour la nouvelle Dacia Spring ou la Audi Q4 e-tron. Les modèles moins sophistiqués sont forcément moins impactés par la pénurie en puces qui touche le secteur.

En plus de pénurie dans certains secteurs et d’une pénurie de source d’énergie, la Chine affronte aussi des problèmes liés au fret des marchandises

Mais ce n’est pas tout, l’énergie est elle-même un marché sous tension, à cause d’une demande forte en Asie. D’où l’augmentation des prix en Europe. La Chine subit d’ailleurs d’importantes pénuries qui l’ont poussée à mettre des usines à l’arrêt. Des usines comme Qualcomm, actives dans la production de smartphones et autres appareils, se sont vues imposées des jours de fermeture. Et qui dit production à l’arrêt dit forcément délais plus longs.

Enfin, il semble également que la production de masse en Chine se heurte à un problème lié au fret de marchandises. En effet, les ports sont saturés de conteneurs qui doivent attendre parfois des semaines avant d’embarquer. Produire c’est bien, mais ne pas pouvoir livrer en Occident est un obstacle pour le consommateur final.

La question n’est donc pas tellement de savoir s’il y aura un impact, mais plutôt durant combien de temps. D’aucuns avance la mi-2022 voire 2023 avant un retour à la normale.