Le marché des devises numériques est actuellement à un très bas niveau. Beaucoup d’investisseurs s’en sont détournés face à l’augmentation des coûts de l’électricité. Mais également d’autres facteurs exogènes, comme le changement de protocole pour l’Ethereum. Mais cela n’empêche pas l’Union européenne de vouloir construire un euro numérique.
Pour réaliser cela, la BCE avait désigné, il y a quelques temps, des entreprises pour créer une première version du token européen.
On en sait à présent un peu plus sur ce projet, qui devrait, comme l’indique le titre, voir le jour d’ici 2027. D’après François Villeroy de Galhau, 2027 serait même une date peu optimiste pour son arrivée, qui se ferait donc bien plus tôt. On peut espérer début 2026.
A terme, l’euro numérique devrait être une monnaie comme les autres, à la différence près qu’elle serait uniquement numérique. De ce qu’on peut déjà percevoir, ce système sera interopérable avec les autres monnaies numériques. On ne parle pas du BTC, de l’ETH, etc., mais bien de monnaies « réelles » comme un dollar numérique, un yen numérique, etc. De nombreux pays, comme le Japon, ont déjà confirmé qu’ils planchaient sur une devise numérique.
Et si réel se trouve entre parenthèse, c’est uniquement parce que les autorités européennes font une différence entre les cryptomonnaies et l’euro numérique. Elles considèrent ce dernier comme une monnaie. Tandis que les autres sont des actifs, soumis à une volatilité et n’étant pas des moyens de paiement. Chacun aura son opinion.
Toujours est-il que l’euro numérique servira le même but que le Bitcoin à son origine. Offrir un moyen de paiement rapide, car l’euro numérique sera plus rapidement transférable qu’un virement bancaire. Il sera décentralisé, comme l’a sous-entendu le représentant de la Banque de France, donc sur une blockchain. Mais il ne sera pas anonyme, car il servira à lutter contre le blanchiment et la fraude.