Il n’y a pas que les petites entreprises et les bars-restaurants qui ont du mal à recruter. Ce phénomène toucherait également des grosses entreprises, dont Amazon.
Il faut dire que le géant américain ne présente pas que des avantages. L’entreprise est certes un très gros employeur, aux Etats-Unis comme ailleurs dans le monde, il offre des conditions de travail très discutables. Le travail est dur, les rythme sont dictés par un flux incessant de commandes, le salaire est faible. Sans compter une politique du travail très rigide.
Certains anciens employés racontent de temps à autre leurs mésaventures et il est clair que l’entreprise n’est pas le monde des bisounours…
Or, actuellement, le paradigme du travail commence à changer. De plus en plus de gens, qui avaient des métiers pénibles avant la pandémie ont tout d’un coup découvert le travail de bureau, aux horaires moins contraignants et aux salaires parfois meilleurs. Dès lors, l’attractivité de jobs dans la restauration ou dans des entrepôts a fortement diminué.
Et, le fort d’Amazon n’étant pas les conditions de travail, de nombreuses personnes choisissent de ne pas travailler pour Jeff Bezos. A noter également que le chômage est bas aux Etats-Unis, ce qui indique que les gens n’ont pas de difficultés à trouver un emploi.
Si ce n’est probablement pas une bonne nouvelle pour Jeff Bezos, c’est peut-être le signe d’une amélioration des conditions de travail pour ceux qui sont les petites mains d’une énorme entreprise.