L’un des points d’attention du futur Pixel 6 de Google, c’est son nouveau SoC, le Google Tensor. Il se démarque de la concurrence, ce qui attire forcément l’attention.
Ce qui frappe en premier, c’est l’organisation interne de la puce. D’habitude, les cœurs sont répartis en trois « pots. » Certains sont dédiés à des tâches nécessitant beaucoup de puissance de calcul, tandis que d’autres s’occupent des applications qui tournent en arrière plan. Le but est de limiter la consommation d’énergie et donc de ménager la batterie.
Avec Google Tensor, exit le cœur haute performance. Il en dispose de 2 ! Il doit donc être capable d’une grande capacité de calcul. Cependant, cette amélioration se fait au détriment des cœurs intermédiaires, où il en possède un de moins.
Ce choix de Google s’expliquerait par une volonté d’améliorer l’efficacité de l’appareil. Même si cela pourrait se faire au détriment de la performance générale. Notamment dans le maintien des applis en arrière-plan via les cœurs intermédiaires.
D’ailleurs, pour ne pas trop ressentir ce manque de cœurs intermédiaires, Google a pris une option plus intéressante. En effet, les cœurs haute fréquence seront bridés quand ils seront sollicités pour ce type de tâche. Ces cœurs haute performance pourraient donc être utile sur des charges lourdes, mais également quand ils ne sont pas sollicités pour un démarrage. Intéressant ! Et cela pompe nettement moins d’énergie également !
Pour la durée de vie de la batterie, c’est une très bonne nouvelle. Par contre, il n’est pas sûr que cela soit aussi bénéfique au niveau des performances thermiques. Mais seuls des essais réels peuvent le déterminer. Il ne reste donc qu’à attendre les premiers tests et retours des clients.